Nous sommes partis de Las Palmas très déçu de n’avoir pas pu réparer le désalinisateur à cause de problèmes de gestion de la Marina. Heureusement nous avons largement assez d’eau douce pour faire la traversée. Je possède dans mes fonds 3 réservoirs de 200 litres d’eau et le capitaine a prévu en jerrican 120 l en plus.
Sortie du port, Patrice met en pêche. A peine la ligne à l’eau qu’une belle dorade coryphène mord l’appât (42 cm sans la queue). Un doigt de pastis dans l’ouïe et elle meurt. Patrice est très fier, c’est sa première dorade. Depuis Madère, il espérait en prendre une. Il envoie aux amis, copains et famille la photo de sa pêche.
Nous prenons un méga orage entre Gran Canaria et Tenerife. Une grosse houle nous accompagne sur 140 nautiques avec un vent très variable. Celui-ci n’étant pas assez fort pour me faire avancer, le capitaine a mis le moteur et déroulé plus ou moins du génois. L’équipage n’a pas apprécié cette traversée.
Les matelots de «Soleil le vent» nous a accueilli vers 16h30 à la marina de Santa Cruz à La Palma. Nous avons profité du ponton
d’accueil pour faire le plein de gasoil et nous faire enregistrer. J’ai enfin une place qui correspondant à ma corpulence
Nous partageons avec François et Véronique la dorade coryphène cuite au four, servie avec une sauce beurre blanc et arrosé d’un petit vin blanc sec d’Espagne.
Nous visitons l’île avec eux. La Palma c’est l’île verte. La végétation est luxuriante.
Nous rencontrons deux autres bateaux français. Des jeunes qui font la boucle de l’atlantique sur un First 38, et un couple de retraité sur un Ovni 43. Après quelques soirée ensemble nous décidons l’aller à Mindelo sur l’île de Sao Vicente au Cap Vert. C’est décidé ce sera mercredi 14 décembre le départ après les formalités de sortie de l’Europe à l’office de l’immigration.
Véronique, ne se sentant pas bien, fait un test PCR pour le COVID. Ils partiront jeudi. Heureusement, c’est juste un coup de froid.